Et bien ça c'est fait.
Je suis l'heureux possesseur depuis samedi dernier d'une Chevrolet Caprice année modèle 1979 avec le V8 small-block 350 ci 4 corps (i.e. le plus gros moteur disponible sur une Caprice à l'époque), 170 ch, attelé à une boîte auto TH-350 à 3 rapports.
C'est une excellente bagnole, peut-être ce que GM pouvait faire de mieux à l'époque (qui n'était pas très rose avec la lutte antipollution et les chocs pétroliers).
C'est hyper confortable, luxueux : 4 VE, clim, régulateur de vitesse, système audio K7 (siglé Opel, le véhicule ayant été importé neuf en Allemagne) 4 HP, avec balance AV/AR, D/G, aigus/basses.
Le V8 est très mitterandien : la force tranquille en somme. Très discret (si ce n'est le glouglouglou au ralenti), il commence à donner de la voix lorsque les corps secondaires du carbu s'ouvre et que la jauge de carburant descend à vue d'oeil (y'a aussi un économètre, ce qui me fait beaucoup rire : un économètre, sur un 5.7 litres 4 corps, sérieusement ?).

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Cela étant, il suffit d'ouvrir aux 2/3 pour semer n'importe quel importun et, si besoin est, en appuyant à fond, le kick-down tombe la seconde, et là, les 20 parsecs sont atteints en un rien de temps, assez pour larguer n'importe quel engin de l'Empire en vitesse pure, attention je dis pas les croiseurs, mais je vous parle des modèles de combat Corelli à Double-Rayons.

Bref, les turbos, c'est pour les jeanfoutres, moi je préfère les cubic inches.





