Je connais une jolie anecdote sur le ‘bonhomme’ à coté de la voiture.
C’était le Samedi avant le GP d’Allemagne 1954 que pendant le déjeuner Fangio s’adressait à Rudolph Uhlenhaut, le chef du développement des voitures de cours Mercedes, en disant ; ‘les mécaniciens ne donnent pas assez d’attention à ma voiture’.
Uhlenhaut ne réagissait pas, après la dernière fourchette il se levait de table, mettait la cravate dans la chemise et se mettait au volant de la voiture de l’argentin pour faire un tour sur le circuit du Nürburgring.
Résultat : 10 secondes plus rapides que le meilleur tour de Fangio qui était à ce moment là déjà champion du monde. Uhlenhaut posait paternellement la main sur l’épaule de Fangio et disait ; ‘Mon petit, pour toi il y a encore des choses à apprendre’.
Publié : mer. 23 déc., 2015 20:57
par Eric M
Je le savais que c'était un fier ce gars là. Quand je lui ai demandé si je pouvais essayer sa caisse il ne m'a même pas regardé
Publié : mer. 23 déc., 2015 21:17
par l_acrobate
Eric M a écrit : ↑mer. 23 déc., 2015 20:57Je le savais que c'était un fier ce gars là. Quand je lui ai demandé si je pouvais essayer sa caisse il ne m'a même pas regardéÂ
Il faut avoir un grand respect pour ces pilotes parce que c'était très physique. Pas de direction assistée, pas des freins assistés, un embrayage très dur, pas de boîte séquentielle, pas des sièges enveloppants.