Salut à tous, maintenant que j'arrive à mettre des photos, je vais rappeler depuis le début l'évolution de la rénovation de cette Bitter.
Comme vous aller le voir, c'est vraiment une semi-épave j'ai vraiment pas idée quand j'aurais fini et si je ne m'en lasserai pas avant la fin.
Une Monza dans cet état, elle part en pièces avec pas grand chose à récupérer.
Je me demande des fois si j'ai bien fait de l'acheter et si je roulerai en jour avec?
On commence par démonter l'habillage et les ouvrants.
Pour ces derniers, c'est comme de l'Opel.
L'habillage n'est pas compliqué, faut pas oublier qu'il a été monté à la main.
Tous les cuirs sont montés sur une ossature en fibre de verre vissée sur la caisse.
Presque toutes les vis cassent au démontage car pourries, vu le prix, ils auraient pu mettre des vis inox.


On va commencer par rigidifier la voiture en réparant la partie haute ainsi que le train avant (ressort) avant de pouvoir la placer sur basculeur pour faire les soubassements pourris.
Première étape, le montant de pare brise conducteur.


Pas très beau une fois déhabillé.
On va découper la partie pourrie des tôles pour voir ce qui reste.

Bitter utilise un soubassement de Sénator avec montants de porte et contre aile Opel.
Comme il équipe ses voitures de pneus larges (235), il élargit sa caisse par rapport à l'Opel.
Ici on voit en partie basse le montant de porte Opel (en rouge) et en partie haute le montant de parebrise Bitter (en noir).
Ils ne sont pas dans le prolongement l'un de l'autre, pour les solidariser un renfort carré 2 x 2 cm est placé entre les deux.

Celui-ci, certainement mal protégé de la rouille, a fait pourrir tous le reste.
Il n'y a plus qu'à si mettre en commençant par là.