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Publié : mar. 09 nov., 2010 20:03
par comoav8
komodor a écrit :jeu. 01 janv., 1970 00:00 ben en fait j'ai rien inventé parce que des COMMODORE A équipées en V8, y en a à la pelle en Allemagne. Je me suis fixé le challenge de procéder à la greffe avec le moins de modifs possibles sur la caisse. Finalement donc, la seule que j'ai faite c'est l'échancrage de la traverse supérieure du radiateur de refroidissement (visible sur la photo), pour faire passer celui de la DIPLO B, donc du V8. Le reste des modifs se situe sur le train avant, et la traverse de boite. En gros, je peux déposer mon ensemble moteur/boite/train avant/traverse de boite, et remonter l'ensemble en quelques minutes dans n'importe qu'elle autre COMMODORE A. Elle est pas belle la vie ?
Pour le positionnement longitudinale du moteur, accouplé à une POWERGLIDE (provenant d'une DIPLO A V8, et identique à celle de ma COMMO, une berline de 1967), il n'y avait pas 50 solutions, et ça s'est fait naturellement en positionnant d'abord la queue de boite pile poil dans l'axe du tunnel de l'arbre de transmission. A partir de là, le positionnement avant / arrière du groupe propulseur est conditionné par la cloison pare-feu à l'arrière, et l'emplacement du radiateur d'eau à l'avant. J'ai mis l'ensemble au maximum à l'arrière, juste en gardant le minimum d'espace pour ôter les boulons de fixation de la boite sur le bloc moteur, contre la cloison.
Pour le positionnement verticale du moteur, pas plus difficile : la queue de boite toujours dans l'axe du tunnel d'arbre, l'arrière du moteur au plus près de la cloison, il y a juste à le positionner de façon à ce que le carbu soit parfaitement horizontal au sol, la voiture en position finale. De toute façon, j'étais bridé par la capot pour la partie supérieure, et par le berceau du train avant pour la partie inférieure.
Autres modifs, réversibles : le V8 étant plus large que le 6 cylindres, il venait au contact du mastervac d'origine, que j'ai donc changé pour un de REKORD C, d'un diamètre plus petit ; les collecteurs d'échappement venaient à "coigner" dans les longerons. J'ai juste eu besoin d'inverser le gauche et le droit pour que ça passe. Inconvénient : les tubes d'échappement partent vers l'avant, font le tour du berceau du train avant de repartir vers l'arrière. Mais en fait, ça ne me plait PAS DU TOUT, donc je vais refaire ça et me construire un collecteur "normal" qui parte vers l'arrière. Encore quelques heures de taf en perspective.
Vous voyez, c'est pas si compliqué ! En fait, la voiture est en stand by depuis quelques années en raison d'une fuite d'huile que j'ai mis du temps à résoudre. Ensuite, c'est mon carbu (HOLLEY 600 pour ceux qui connaissent) qui s'est mis à fuir comme un panier. Mais je viens de dénicher un EDELBROCK 500 quasi neuf auprès d'un pote. J'attends qu'il soit dispo, car encore en fonction sur sa voiture, je retrousse les manches, et je vous tiens au parfum...
Salut Régis.
C'était quoi ta fuite d'huile ?
Tu as trouvé ?
J'en ai eu une pendant longtemps, j'ai cru que cela venait des durites d'huile de bva car elles étaient grasses.
J'ai monté une pompe à essence électrique, viré la mécanique et fermé le logement le support de pompe.
Finalement, j'ai découvert très récemment que c'était un des trous soi-disant borgne sur le support de pompe coté face avant qui laissait suinter l'huile du moteur.
Depuis j'ai bouché avec une vis et plus de fuite.
Putaing de fuite, elle m'aura fait marné celle-là !!
Publié : mer. 10 nov., 2010 14:07
par komodor
ma fuite d'huile provenait de l'arrière du bloc, et dès que le moteur tournait. Comme j'ai modifié tout mon carter en le fabriquant (presque) sur mesure, j'ai longtemps cru qu'il avait perdu de son étanchéité sous le dernier palier du vilo, puisque c'est là que ça fuyait. A chaque fuite constatée, je redéposais tout : vidage de l'huile, dépose des lignes d'échappement, dépose du carter d'huile, et re-dépôt d'un joint au silicone avant le redémarrage où je constatais que ça fuyait encore ! Sept fois comme ça !! Plein le cul et j'ai finalement abandonné, démoralisé, à la limite de foutre le feu à la bagnole ou de la jeter dans une fosse à purin (par ici en BRETAGNE, ça manque pas...). Puis, en discutant avec un connaisseur du V8, il m'a refilé un tuyau intéressant : avant de remonter mon V8, je l'ai entièrement refait, y compris tous les joints (c'est un minimum). Sur ce moteur (le SBC), le joint spi arrière est constitué de deux demi coquilles qui se font fasse : l'une dans le bloc, et l'autre côté carter d'huile. Et bien en fait ma fuite provenait de là : comme un amateur, j'ai remonté les coquilles de façon à ce qu'elles soient bien de plan avec le bas du bloc. Et bien non ! Ce connaisseur m'a expliqué qu'il fallait légèrement les décaler de ce plan en les faisant pivoter autour du vilo de quelques milimètres seulement (5 ça passe). Ensuite, il faut "bouzer" un peu de joint silicone sur les extrémités de demi lunes, là où elles se rejoignent. De ce fait, il n'y a plus de passage direct de l'huile entre son carter et la sortie du moteur. Le fait que le plan de jonction des demi-lune soient légèrement décalé par rapport un plan du bloc moteur, ça crée une "fermeture". Je ne sais pas si j'ai été aassez clair ?
J'ai donc tout redémonté et j'ai "décalé" mon joint spi. Ensuite, lors des essais suivants de démarrage, c'est mon carbu qui faisait des siennes et je n'ai jamais pu refaire claquer mon V8. J'attends donc de recevoir un autre carbu, dont je sais qu'il est "étanche", et je retente un démarrage. Je vous cache pas que je vais bien stresser, car je ne sais pas encore si le problème de fuite est résolu....
Au fait ComoA v8, c'est pas Régis mais Patrick...
Publié : mer. 10 nov., 2010 17:19
par Michel
je sais pas quel v8 il y avait dessus
maintenant pour les v8 americains c'est simple
j'avais un cherokee chief mais le modele americain
pas la même carosserie avec v8 dodge 5.9
pour les piéces: cavalier au canada
ils parlent français et cela coute des clopinettes
un maitre cylindre dans les années 2000 350fr
- cher que sur la 205
et ils font les piéces d'occase
Publié : mer. 10 nov., 2010 17:30
par comoav8
komodor a écrit :jeu. 01 janv., 1970 00:00 ma fuite d'huile provenait de l'arrière du bloc, et dès que le moteur tournait. Comme j'ai modifié tout mon carter en le fabriquant (presque) sur mesure, j'ai longtemps cru qu'il avait perdu de son étanchéité sous le dernier palier du vilo, puisque c'est là que ça fuyait. A chaque fuite constatée, je redéposais tout : vidage de l'huile, dépose des lignes d'échappement, dépose du carter d'huile, et re-dépôt d'un joint au silicone avant le redémarrage où je constatais que ça fuyait encore ! Sept fois comme ça !! Plein le cul et j'ai finalement abandonné, démoralisé, à la limite de foutre le feu à la bagnole ou de la jeter dans une fosse à purin (par ici en BRETAGNE, ça manque pas...). Puis, en discutant avec un connaisseur du V8, il m'a refilé un tuyau intéressant : avant de remonter mon V8, je l'ai entièrement refait, y compris tous les joints (c'est un minimum). Sur ce moteur (le SBC), le joint spi arrière est constitué de deux demi coquilles qui se font fasse : l'une dans le bloc, et l'autre côté carter d'huile. Et bien en fait ma fuite provenait de là : comme un amateur, j'ai remonté les coquilles de façon à ce qu'elles soient bien de plan avec le bas du bloc. Et bien non ! Ce connaisseur m'a expliqué qu'il fallait légèrement les décaler de ce plan en les faisant pivoter autour du vilo de quelques milimètres seulement (5 ça passe). Ensuite, il faut "bouzer" un peu de joint silicone sur les extrémités de demi lunes, là où elles se rejoignent. De ce fait, il n'y a plus de passage direct de l'huile entre son carter et la sortie du moteur. Le fait que le plan de jonction des demi-lune soient légèrement décalé par rapport un plan du bloc moteur, ça crée une "fermeture". Je ne sais pas si j'ai été aassez clair ?
J'ai donc tout redémonté et j'ai "décalé" mon joint spi. Ensuite, lors des essais suivants de démarrage, c'est mon carbu qui faisait des siennes et je n'ai jamais pu refaire claquer mon V8. J'attends donc de recevoir un autre carbu, dont je sais qu'il est "étanche", et je retente un démarrage. Je vous cache pas que je vais bien stresser, car je ne sais pas encore si le problème de fuite est résolu....
Au fait ComoA v8, c'est pas Régis mais Patrick...
Hello Régis...
Ah non, pardon, Patrick...
D'où l'intérêt de signer au moins du prénom au bas de vos posts.
Oui, c'est vrai que ce sont 2 1/2 joints pour le spi.
J'ai aussi ce suintement sur mon 327 et il va me falloir le sortir pour revoir ça et aussi le spi d'entrée de BVA TH400 que j'ai dû morfler en renquillant le convertisseur...
Pendant un temps, je suintais aussi du liquide de refroidissement derrière le bloc.
Je soupçonne une pastille de sablage de faire des siennes mais ça ne fuit plus... jusqu'à quand ?
Pour répondre à Michel, seuls les V8 de la marque CHEVROLET étaient montés en série sur les OPEL de cette époque.
283 puis 327ci ou 4.7 et 5.4 litres.
Publié : mer. 10 nov., 2010 18:32
par Michel
merci
on doit pouvoir trouver des pieces pour cela
Publié : mer. 10 nov., 2010 20:31
par komodor
je confirme :
- le 283 CI (ou 4,6 L) CHEVROLET pour la berline DIPLOMAT A
- le 327 CI (ou 5,4 L) CHEVROLET petit vilebrequin pour le coupé DIPLOMAT A
- le 327 CI CHEVROLET gros vilebrequin pour la berline DIPLOMAT B (qui vient directement de la CORVETTE '69)
Le 283 et le 327 sont des blocs identiques. Pour les pièces, aucun soucis pour les refaire à neuf et les préparer. Allez simplement sur les sites de SUMMIT, de JEGS ou même de PAW, vous verrez...
Les DIPLOMAT A sont équipées de la boite auto aluminium POWERGLIDE à 2 vitesses (boite très légère, intuable et très appréciée dans le milieu Drag) ; et d'un pont rigide de type GM 10 boulons.
Les DIPLOMAT B sont équipées de la boite auto TH400 à 3 vitesses et d'un pont articulé provenant également des CORVETTE de l'époque.
Vous voyez, faut pas laisser filer nos DIPLOMAT, que ce soient des A ou des B...