la première étape consiste à ouvrir en deux l'étrier. C'est déjà pas toujours simple (4 vis de type torx 6 pans + écrou de 13). Le mieux est de débloquer le tout avant de déposer l'étrier du porte fusée. Une fois l'étrier séparé en deux, le fameux outil entre en piste. Le voici, fait de quelques chutes de ferrailles. Le principe est de souder provisoirement une rondelle assez épaisse sur le haut du piston afin de lui tirer sur la gueule à ce fumier de lapin qui refuse de s'en aller. Sous la rondelle, il faut souder un écrou qui sert à accrocher la vis salvatrice :

La seconde étape c'est de souder du mieux mais avec le moins de soudure possible (faut la meuler après !) la rondelle sur le piston. Attention de choisir une rondelle qui fasse le diamètre extérieur du piston et non intérieur. En effet, si vous soudez une rondelle qui entre dans le diamètre intérieur du piston, je vous laisse imaginer le meulage pour la retirer ensuite...
Mise en place de la rondelle :

L'outil est en place, il ne reste plus qu'à visser en maintenant le contre écrou sur l'arrache piston :

Le piston ne fait plus le malin et il finit par sortir peu à peu. Dans la conception de mon arracheur, je n'ai pas correctement calculé le débattement de la course du piston. Il a donc fallu faire une "pause" et réhausser l'outil avec deux écrous assez épais :

Voilà le résultat après extraction totale du piston. Il ne reste plus alors qu'à meuler délicatement les points de soudure (deux suffisent, en diagonale) pour libérer la rondelle du piston, de façon à ne pas abîmer le haut du piston, et pouvoir réutiliser la rondelle sur les trois autres pistons. Sur ce cliché, on se rend bien compte de l'état du cylindre : sale, légèrement corrodé, mais finalement en bon état :

Vous connaissez la suite : nettoyage du corps du piston et de son cylindre sans les rayer, puis réassembler le tout avec un joint torique neuf.