Chaque année a un thème, l’année passée c’était Jaguar, cet année Mercedes Benz SL.

Tout de suite à l’entrée on se trouve nez à nez avec une Porsche 904GTS du début des années ’60.

Une voiture de compétition 2.0ltr 4 cylindres pour ‘monsieur tout le monde’ désignée par Alexander Porsche, fils ainé de Ferry Porsche qui a monté plus tard le bureau ‘Porsche Design’.
Pour moi cette voiture est une des plus belle Porsche jamais faite.
Un peu plus loin, la Ferrari 512 BB de la fin des années ‘60

C’était la première Ferrari à moteur 12 cylindres monté à l’arrière, sa carrosserie signée Pinin Farina est fine sans le moindre ajout qui rendra la voiture vulgaire.

A l’occasion de sa présentation à la presse Ferrari a expliqué que 512 était pour 5 litres 12 cylindres et BB signifiait Berlinetta Boxer, un journaliste attentif a bien étudié une coupe du moteur fièrement exposée et se posait la question est ce que vraiment un moteur boxer.
Cette affaire est allé très loin et finalement un tribunal a jugé que ce n’était pas un moteur boxer mais un moteur en V à 180°, Ferrari a pu garder le BB mais pas le Boxer.
La différence entre ces deux moteurs est que un boxer a pour chaque bielle un maneton, un moteur en V a deux bielles par maneton.

Une superbe Jaguar XK 140

Et, plus récente, la Jaguar E type, première série, est se distingues des modèles après par ses phare couverts de plexiglas, c’est le modèle le plus recherché et donc le plus cher.

La Fiat Dino Coupé, désignée par Bertone, la voiture a un moteur 6 cylindre en V de 2.4ltr, venant de la Fiat 130 et également utilisé dans la Ferrari 246GTS et Lancia Stratos.

Le Austin Healey 100 à moteur 4 cylindres, c’est le premier dans la série des Healey et donc le plus cher, prix demandé € 100.000,-

Beauté à l’américaine, une Plymouth Belvédère de la fin des années ’50.

La très belle Chevrolet Corvette, deuxième série de 1955/56.

Plus moderne, la Corvette Stingray.

Les Covettes sont les fruits de la collaboration entre William Mitchel et l’ingénieur Zora Arkos Duntov qui ont réussi de convaincre la direction de General Motors de faire une vraie voiture de sport.

Ce n’est pas une Bugatti mais un DeChapelle, qualité de fabrication irréprochable !

Cette Alpine A110 n’a pas été fabriquée à Dieppe mais au Brésil, c’est un modèle de base qui se diffère des modèles françaises par ses jantes de 15 ‘’.
Si vous me demandez quelle sera ta prochaine voiture j’hésiterai entre ces deux.

La Lancia Fulvia Zagato

Ou la Alfa Romeo Junior Zagato, mais mon garage n'est pas assez grand et mon portemonnaie n'est pas assez épais !

Avant les formules Renault, Ford ou Volkswagen à la fin des années ’40 il y avait ça, basé sur Panhard.

Maintenant nous sommes arrivé au stand de Mercedes, qui présent ici la 500K (K pour compresseur).

Et la C111, une voiture expérimentale qui servait surtout pour des essaies avec des moteurs à pistons rotatifs et diesel super puissant.

Et la 300SL avec ses portes papillon et moteur à injection mécanique.

Et la version du début des années ’50 qui a uniquement servit comme voiture de course sur routes ouvertes, avec les pilotes comme Kling et Fangio elle a eau beaucoup de succès en Amérique Latine.

Regardes son intérieur avec le volant à 4 branches, et ça allait beaucoup plus vite que 200km/h sur des pistes en terre et gravier, 60 ans plus tard ; que pensez vous monsieur Loeb ?

Ici l’intérieur de la luxueuse 300SL ‘civile’.

Quand Mercedes se retirait du sport d’automobile en 1955, l’importateur américaine a voulu continuer et a fait en collaboration avec Mercedes deux exemplaires de cette voiture, baptisée SLS.
On voit bien le style américain de l’époque, le grand par brise bas, l’arceau et les couleurs blanc avec un tiré bleu.

Et le voilà, la W175, la formule 1 qui a aidé Fangio à obtenir le titre du champion du monde en 1955.
Le moteur était un 2.5ltr atmosphérique de 8 cylindres en ligne, à injection mécanique.
Pour le loger dans la carrosserie basse il était incliné de 45° vers la gauche, grande particularité de ce moteur était sa prise de force au milieu du vilebrequin au lieu du bout, je vous explique ;

Cette construction avait comme avantages ; beaucoup moins de torsion sur le vilebrequin (on peut dire que ces sont deux vilebrequins 4 cylindres et le poids du moteur restait au centre de la voiture.

Ici un détail de la suspension avant ou on voit clairement un cardan, malgré que ce n’était pas une traction avant ou 4 roues motrice.
Ces cardans reliait les roues aux tambours de frein qui étaient logés dans le châssis, ces tambours étaient énormes donc lourds et pour réduire le poids non suspendu on a choisit pour cette construction.
La W175 avait encore une ‘grande sœur’ la W176 pour la catégorie sport ‘prototypes’, même concept mais à moteur 3ltr dans un châssis plus large pour pouvoir accommoder le passager.
Cette voiture n’était pas présente mais il y avait exposé une replica en production.

Je ne connais pas le nom du fabricant / restaurateur mais si un jour vous aurez une carrosserie en aluminium à redresser je vous conseille d’aller chez lui, j’ai le plus grand respect pour des gens qui arrive à former une simple tôle en aluminium dans ces formes, chapeau bas !

Une photo de la même carrosserie de l’année passée.
Maintenant vous me demandez ; et les Opel ?
Il y avait une Manta B Guy Fréquelin et une Ascona B SR 1900 avec un moteur préparé, les voitures étaient exposées sur le stand de Opel Classic Club, malheureusement je n’avais pas pu prendre de photos de ce stand sympa, mais j’ai une autre et pas n’importe la quelle, regardez bien:

Ca fait plaisir, surtout dans le Sud Est !