A l'ancienne, comme Monthléry en 2015, j'y suis monté par la route (au total plus de 2000km parcourus) et j'ai un peu serré les fesses à l'idée de casser le moteur en Alsace. Mais ça c'est bien passé, malgré l'âge et l'usure de mon vieux berlingot.
Il y a deux précisions qui vont vous intéresser.
D'abord, j'ai remplacé mon huile avant de partir par de la Motul 10/60 synthétique (en remplacement de l'Igol de même indice). J'ai gagné 1 demi mkg de pression à chaud et je n'ai pas vu une seule fois le témoin s'allumer au ralenti. Ça c'est positif et bon à savoir. Si je pouvais encore gagner un petit peu, je ne referais pas le moteur tout de suite, car il fonctionne très bien par ailleurs. La température de l'huile, mesurée au bouchon de vidange, n'a jamais atteint 90° (il y a un radiateur).
J'ai consommé moins de 2 litres sur le périple complet.
Ensuite, avec de l'EVANS comme liquide de refroidissement, je n'ai pas perdu une goutte. Pourtant il faisait chaud. En charge sur routes et un peu d'autoroutes, aiguille du thermomètre aux 3/4 de la jauge, et surtout je me suis laissé aller dans la Montée Historique, entre 5 et 6000 tr/mn en permanence : après environ 3km (sur 9), à chacune des quatre montées, l'aiguille disparaissait dans le compteur, la température dépassant celle que la sonde peut mesurer. J'ai fait une montée avec le chauffage, pas de différence (... pour le moteur). Retour à température normale au repos après 15/20 minutes. Et un peu de vaporlock à la remise en route. Le joint de culasse a tenu.
Conclusions :
- c'est vraiment solide ces Opel !
- le liquide Evans c'est vraiment pas mal
- une bonne huile va mieux qu'une autre
- je cherche un couvercle de pompe à huile de 2.1 Diesel pour gagner encore un peu de pression.
Picnic au bord de la route

Un bon quart d'heure de refroidissement après chaque montée
