1ere photo après son exhumation fin 2008 :

après 5 ans passés au fond d'un jardin, on voit qu'elle a souffert ! l'intérieur par contre est en parfait état :

au soleil c'est mieux !

Après moultes précautions, ainsi que diverses opérations de remplacement/purges/vérifications, nous avons tenté de faire démarrer l'engin... mes commentaires feront certainement sourire les habitués, mais étant un novice, je vous avoue que j'ai serré les fesses plus d'une fois

voici la liste de ce que nous avons fait :
- nettoyage intérieur/extérieur
- vidange du réservoir d'essence
- vérification des niveaux et appoint
Et nous nous sommes lancé dans la dernière ligne droite :
- démontage et vérification des bougies
- il fallait vérifier que le moteur ne soit pas grippé avant de donner un tour de clé, nous avons donc enclenché une vitesse et fait tourner une des roues motrices pour entraîner le vilebrequin et faire bouger les bielles. Opération réussie avec succès!
- remontage des bougies
- remplacement de la batterie
- ajout d'essence
Il fallait alors se décider : risquer un démarrage complet avec allumage...
Nous prenons une bouffée d'air, puis nous nous lançons. Je pose un extincteur (décroché l'air de rien du mur du parking) à côté de la roue arrière gauche, puis sous l'oeil attentif de Célica, je m'installe au volant. Je garde quand même la porte ouverte, au cas ou un accident surviendrait, avec incendie/explosion/destruction du parking... il vaut mieux que je puisse m'extraire du véhicule

Je glisse la clé dans le contact, premier cran : le tableau de bord s'illumine! J'actionne le démarrreur : échec. Même près plusieurs coups de clé, aucun allumage. Nous décidons de démonter une bougie de l'Ascona pour comparer l'état de celles montées sur la Commodore. Et là, surprise : impossible de désserrer une bougie. Toutes vissées à bloc !
Je me rends compte que je n'avais pas serré autant les bougies en les remontant sur la commo. Je redonne donc un coup de clé sur chaque bougie, je vérifie le branchement de chaque cosse, et je me rassoeis derrière le volant.
Coup de contact, rien. Re contact , rien, je continue, hop une petite toux, puis rien. Un grand sourire illumine nos visages : ça y est ça commence à être bon! Je retente, rien. Je remet un tour de clé, ca toussote, plus longuement, puis ça s'éteient. C'est court, mais beaucoup mieux! J'attend quemques secondes qui me paraissent une éternité, puis j'essaie encore : cette fois c'est la bonne, l'allumage se fait de manière complète et tout se met à vrombir sous mes coups d'accélérateur! OUAH CA Y EST CA MARCHE!!! LA COMMO TOURNE ENFIN!!!

Puis il a fallu la rendre présentable ; sans non plus y passer trop de temps et d'argent, au cas où le moteur ne tiendrait pas la longueur.
On s'est donc tourné vers une peinture noir mat bien roots. Voici la liste des petits travaux faits après le démarrage :
- nettoyage/récurage de toute la carrosserie à l'éponge
- ponçage/traitement à l'antirouille des zones oxydées
- peinture noir mat handmade au pistolet (90€ chez Leroy)
- regonflage des pneus (ils étaient à moins d'un tiers de la pression normale)
Et donc un soir, je l'ai emmenée chez notre mécano pour faire le point sur les pièces à changer. Même si le trajet du parking au garage n'a duré que quelques minutes, j'ai eu une petite idée de ce qu'elle a sous le capot... avec son 6 cylindres en ligne de 2.5L, autant vous dire qu'elle promet d'envoyer du gros !
Prochaine étape, changement de quelques pièces sur la direction et les tambours, et ON THE ROAD AGAIN !

